1753-1755. ADD B 1781. - Remise de la procédure instruite devant l'ordinaire de Lamongie de Saint-Martin, contre le nommé Jean Soubirou et Catherine Vignal, accusés de concubinage et de cohabitation scandaleuse (1754-1755).
- Procédure commencée devant la juridiction de Bridoire et continuée à la requête du procureur du roi, contre Jeanne Tardière et autres religionnaires, accusés de concubinage et dénoncés pour avoir refusé de faire baptiser un de leurs enfants à l'église de Rouffignac, l'avoir fait baptiser par un ministre de la religion protestante nommé Gibert, et s'être fait impartir par celui-ci la énédiction nuptiale, en contravention des ordonnances du roi et des arrêts de la cour (1753-1755).
ADD B 1526. ISSIGEAC. BOISSE. Procédure contre des couples "illégitimes" qui cohabitent.
ADD B 1784. - Plainte du procureur du roi contre le sieur Duqueyla fils qui, rencontrant le Saint-Sacrement que le vicaire de la paroisse de Bergerac portait au lieu de Ponbonne, refusa de descendre de cheval et de s'agenouiller et ne daigna pas même lever son chapeau (1759). -
- Information à la requête du procureur du roi, contre le nommé Baudry dit Sans-Façon, chaussetier, originaire de la Saintonge, qui est venu se fixer depuis cinq ou six ans sur la paroisse de la Madeleine, avec une nommée Anne Chadourne, dont il a depuis dix à douze jours un enfant qu'il refuse insolemment de faire baptiser à l'église paroissiale (1759),
ADD B 1787. - Plainte et information, à la requête du procureur du roi, contre le nommé Marc Blanc, dit Combes, habitant de La Conne, qui, ayant acquis un domaine dans le lien de Romanière, paroisse de la Madeleine de Bergerac, y a fait « dépiquer » les grains, le jour de la fête locale, par deux ouvriers ordinaires et deux filles, dont l'une a tenu des propos indécents sur la célébration de la fête et sur le compte du curé, et qui a ainsi causé du scandale (1760). -
- Dans son procès avec messire Jean Pellet, écuyer, conseiller secrétaire du roi, maison, couronne de France et de ses finances, et le sieur Jacques Borie, demoiselle Judith Borie, veuve du sieur Louis Liot, maître en chirurgie, est autorisée à prouver par témoins que sa feue mère, Suzanne Charpentier, est décédée dans le lieu de la Gardie, paroisse et juridiction de La Force, le 28 août 1740, et qu'elle fut inhumée en terre profane (1760).
ADD B 1788. - Procédure à la requête du procureur du roi, contre le métayer du sieur Bertier, du lieu de La Conne, qui vit en concubinage avec une femme dont il a eu depuis peu de jours un enfant qu'il refuse de faire baptiser à l'église paroissiale (1761-1762).
- Poursuites à la même requête contre plusieurs individus des paroisses de la Madeleine, d'Issigeac et de Sigoulès, qui refusent opiniâtrément de faire baptiser leurs enfants à l'église (1761-1762).
- Sur la dénonciation du curé de Saint-Jacques de Bergerac, plainte et information à la requête du procureur du roi, contre la servante du sieur Beysselance, bourgeois de la ville, qui, sur le grand chemin de Ponbonne, a refusé de se mettre à genoux devant le Saint Sacrement qu'on portait à un malade et a été ainsi une cause de scandale pour tous les assistants (1762).
- Sur la dénonciation du curé de Prigonrieu, plainte et information à la requête du procureur du roi, contre le nommé Pierre Lapeyre, dit Jean Délie, et le métayer du sieur Labouigue, du lieu de Russel, paroisse de Prigonrieu, qui auraient profané le jour de la Toussaint par le travail et le scandale, en attelant leurs boeufs et tirant des bateaux qui passaient et montaient du côté de Bergerac (1762)