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Le 3 septembre 1959, Jean-Pierre Lavandier découvre sa première assemblée du Désert. Il est âgé de 12 ans. De son oeil naïf, il nous offre un joli récit à travers des paysages qui à l'époque faisait figure d'enchantements.
L'intégralité de ce récit est proposé dans le bulletin 2021 de la SHPVD. Vous pouvez le comander avec votre adhésion en vous rendant sur la page "Adhésion".

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1ère Journée :
Nous sommes partis des Granges à 5 heures et quart. A Sainte-Foy-La-Grande nous nous sommes arrêtés quelques instants ainsi qu'à Bergerac prendre des gens qui venaient comme moi participer à ce voyage.

A Bergerac nous avons pris la route de Marmande en passant par Miramont et Seyches.
Arrivé à Marmande le chauffeur s'est arrêté prendre 150 litres d'essence. Et après cette halte nous avons pris la route de Tonneins où 3 personnes, une dame et une jeune fille, ainsi qu'un monsieur nommé Monsieur Bernège nous attendaient. Il était 8 h et ces gens étaient là depuis 5heures !
A Tonneins on s'arrêta devant le temple pour prendre le petit déjeuner. Maintenant le car était au complet et on partait en direction de Carcassonne. Après Tonneins on alla à Agen, à Agen il y a de très beaux massifs et cette ville donne un aspect de propreté étonnant, d'Agen on alla à Moissac, Castelsarrasin et enfin Toulouse, où l'on s'arrêta prendre du pain, déjà le paysage commençait à changer de physionomie.

Mais il était déjà midi et Carcassonne était à 92 km, mais on décida quand même d'aller dîner à Carcassonne. Après Toulouse vint le village de Castanet, de Castelnaudary, d'Alzonne et après 2 heures de route acharnée, on vit sur une colline la cité de Carcassonne, mais il pleuvait à torrent.

Notre estomac était vide, alors on décida de manger dans le car.
On se précipita sur notre pique-nique et on mangea avidement. Après nous avons visité la cité de Carcassonne. Là, j'ai acheté des cartes, j'en ai écrite une à mes parents pour leur dire que tout allait bien et qu'ils viennent me chercher le lundi soir à minuit, je fis le tour des remparts ; je m'en donnais tant que je le pouvais, cela me détendait les nerfs. Et après vers 4 heures on partit en direction des Gorges de l'Aude ; elles sont vraiment merveilleuses, je ne saurais l'expliquer. Le chauffeur du car nous dit : « si vous voulez profiter de paysages merveilleux, je vais vous déposer ici et moi j'irai au village voisin qui est à 800 m » ; tout le monde cria : « oui, oui ». C'était un gave ou un gardon comme les appellent les gens du pays qui était entre deux montagnes abruptes où souvent on voyait des pierres s'écrouler. Je pourrai les comparer à la vallée de Cauterêts, mais bien plus pittoresque. Et ben ! Après, on remonta dans le car et vite vite on partit en direction de Perpignan.

On a passé les villages ou les villes suivantes : Limoux, Quillan, Estagel et enfin Perpignan ; on ne s'arrêta pas, on passa comme un furet. Et on commençait à voir la mer, c'était : Port-Vendres, malheureusement on ne s'arrêta pas, on alla à Banyuls directement. Et à Banyuls on alla directement au village toile où on devait coucher et il était juste 8 h et quart. Mais avant d'aller se coucher sous les tentes, on alla souper. On nous servit des aubergines frites avec un yaourt pour dessert et naturellement avant tout cela du potage. Et bien vite on alla au lit, car nous étions très fatigués !Ça vous étonne et ben pas moi, vous allez le voir :
Dans cette journée on avait fait 562 km (c'est beaucoup) ….

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Informations sur l'assemblée du désert 2021 :

Dimanche 05 septembre : Assemblée du Désert 2021 :
Une religion de liberté et de sincérité
150e anniversaire de la Mission populaire
A l’occasion de ce 150e anniversaire de la "Miss pop", l’Assemblée du Désert de l’année 2021 évoquera ce protestantisme hors les murs, devenu, au long de son histoire, l’un des ferments actifs du mouvement évangélique et du Christianisme social.
Le culte à 10 h 30 sera présidé par le pasteur Olivier Brès, président de la Mission populaire évangélique de France.
L’après-midi, on entendra les allocutions historiques de Christophe Chalamel, professeur à la Faculté de théologie de l’Université de Genève, et de Daniel Travier, historien.
Le message final sera donné par Florence Blondon, pasteure de l’Eglise protestante unie de l’Etoile à Paris.