ADD I 1. ISSIGEAC. Eglise réformée, 1665-1683; 1665: le temple est muré. 1673: inventaire des archives, contenant les BMS de 1566 à 1665 (lacunaire). 1683: ordonnance de destruction du temple.

ADD B 1779. - Attestation, à la requête des sieurs Jean et Pierre Pinet frères,  bourgeois de Bergerac, du décès de leur père, Me Pierre Pinet, docteur en médecine, qui mourut dans la religion prétendue réformée, au faubourg de la Madeleine, dans sa maison, le 21 décembre 1726.

- Procédure criminelle instruite devant le sénéchal civil, à la requête du procureur du roi, contre Jean-Louis Gibert, soi-disant ministre sur la croix, accusé d'avoir exercé des fonctions de  ministre de la religion prétendue réformée, en contravention des ordonnances royales et des arrêts de la cour, défaillant, le nommé Imbert, dit Pezelau, et la nommée Lajugie jeune, accusés d'avoir assisté à une assemblée tenue par ledit Gibert, défaillants, et Catherine Lajugie, sage-femme, et Jeanne Ouvrard, accusées d'avoir porté baptiser un enfant au dit Gibert, prisonnières. -

- Plainte et information à la requête du procureur du roi, auquel le subdélégué de Bergerac a remis « deux livres, l'un intitulé : Sermons sur divers textes de l'Écriture sainte, prononcés devant S. M. le roi de Prusse, par feu M. Jacquellot, ministre du Saint Evangile, tome 1er, et l'autre, les Psaumes de David, mis en vers françois, et les Cantiques sacrés, revus et approuvés par les pasteurs et professeurs de Genève, avec la musique tout au long. Lesquels livres furent trouvés à deux particuliers, accompagnés d'un autre homme, sur le grand chemin de Bergerac à Sainte-Foy, qui furent arrêtés par la compagnie de dragons, en quartier à Bergerac, et conduits devant ledit sieur subdélégué ; lesquels il fit capturer dans les prisons de la dite ville, comme les soupçonnant d'être du nombre de ceux qui tiennent et assistent aux assemblées qui se font dans la présente sénéchaussée, depuis quelque temps, avec des prédicans de la R. P. R., au mépris des ordonnances du roi et arrêts de la cour. » - 

ADD B 1774. - Le sieur Jean Lambert aîné, bourgeois et négociant de la ville de Bordeaux, ayant besoin de justifier son âge de septuagénarité et ne le pouvant par son extrait baptistaire, attendu qu'il a été baptisé au temple de Liorac, dont les registres ne peuvent se découvrir, l'établit par les livres de raison de sa famille (1745). 

- Le sieur Jean Desmarty aîné, bourgeois et consul de Bergerac, fait attester  le décès de demoiselle Suzanne Thouron, aussi bourgeoise de Bergerac, morte le 4  septembre 1744, au lieu de Planne, paroisse de Flaugeac, juridiction de  Puyguilhem ; mais il ne peut fournir l'extrait mortuaire, attendu qu'elle n'a pas reçu la sépulture ecclésiastique, et que dans cette juridiction on ne tient pas registre de ceux qui meurent dans la religion protestante (1746)

- Le sieur Pierre de Latané, ancien gendarme de la garde du roi, est admis à prouver par témoins l'époque du décès de dame Louise de Barraud, dame de La Bastide, et du sieur Yon de Berne, écuyer, sieur de La Bastide, son fils, qui sont morts au lieu de la Tour, près Bergerac, dans la religion prétendue réformée (1746).

ADD B 1775. - Suzanne Delpeuch, demoiselle, veuve du sieur Armand de  Rivasson, ne pouvant justifier du décès de feu sieur Abraham Delpeuch, son frère, par un extrait mortuaire, comme étant mort dans la religion prétendue réformée, fait attester, par deux bourgeois d'âge compétent, que le dit Abraham Delpeuch, bourgeois, décéda en la ville de Bergerac, le 5 juin 1736, à neuf heures du matin (1748). 

- Procès-verbal dressé à la requête du procureur du roi, contre Pierre Monnet, dit Picard fils, boucher de Bergerac, le nommé Bourrageou, portefaix, Brignol, maître tailleur d'habits, le sieur Daillac, perruquier, et autres, qui cohabitent avec des femmes sans être mariés, au grand scandale du public, ce qui est une contravention aux lois de  l'Église et de l'État (1749).

ADD B 1776. - Attestation, à la requête d'Élie Vigier, cordonnier, du décès de Jean Vigier et d'Anne Teyssandier, ses père et mère, qui sont morts depuis nombre d'années, « dans un temps où l'on ne tenoit point de registres, comme l'on fait à présent, de ceux qui meurent dans la religion prétendue réformée. » -

- Plainte et information, à la requête du procureur du roi, contre le sieur Lacannegrie et sa fiancée, qui continuent de cohabiter ensemble dans la ville d'Issigeac, où ils se sont retirés,  malgré les ordonnances du roi et un jugement du présent siège. -